Bovins de boucherie La tendance se durcit
Après une semaine de canicule, la consommation tourne au ralenti. Les modestes disponibilités suffisent à satisfaire la demande.
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Le chassé-croisé entre les juillettistes et les aoûtiens est toujours un cap délicat. Dans les grandes chaînes de restauration présentes sur les axes routiers, les Français consomment une viande bien souvent importée.
Sur les marchés, le commerce est plus difficile pour les femelles de qualité bouchère, notamment les blondes d’Aquitaine pour lesquelles les tarifs sont orientés à la baisse. Les U de plus de 500 kg se négocient de 4,10 à 4,80 €. Les limousines sont également moins demandées, mais les tarifs sont reconduits. Les U sont valorisées de 4,10 à 4,50 € et les R de 3,60 et 4,00 €.
Les transactions sont plus calmes pour les charolaises et les réformes de choix secondaire convenables, avec un léger repli tarifaire. Les cours vont de 3,55 à 3,70 € pour les R à Cholet et de 3,80 à 3,95 € pour les U.
En réformes laitières, la tendance se durcit malgré la faiblesse de l’offre. Certains abattoirs baissent leurs tarifs tandis que d’autres les maintiennent tout en restant attentif à la tendance. Les prim’holsteins P+/O- lourdes se vendent de 2,95 et 3,05 €.
Le tri semble plus marqué parmi les vaches P= lourdes, qui se négocient entre 2,70 et 2,90 €, en fonction des abattoirs. La pression commerciale reste également marquée sur les vaches en manque viande et de finition.
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